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On dit quoi ?

21 juin 2010

« Back to Back » des Los Angeles Lakers, le début d’une dynastie ?

En remportant le 16ème titre de leur histoire au terme d’une finale d’anthologie face aux valeureux Boston Celtics, les Los Angeles Lakers ont donc réalisé le « back to back » (le doublé). Possèdent-ils désormais le potentiel pour devenir une dynastie ? La question mérite d’être posée.

L’Intensité : voilà l’adjectif qui caractérise selon moi le mieux cette finale NBA 2010. Chaque match fut âprement disputé, les défenses prenant très souvent le pas sur les attaques. La statistique cruciale de cette finale, c’est que l’équipe qui a dominé le rebond lors d’une rencontre a toujours remporté la victoire. Cela se vérifie sur les 7 matchs de la Finale. Ce « clasico » de la NBA (c’était la 12ème opposition en Finale entre les 2 franchises depuis la création de la NBA) a tenu toutes ses promesses et a véritablement enchanté les fans de Basket-Ball du monde entier : des matchs serrés la plupart du temps, des actions de haute volée, des renversements de situation ainsi qu’une dramaturgie permanente.

Il y a 2 ans, cette même affiche avait donné les Boston Celtics vainqueur du championnat NBA en 6 matchs. Leur défense, leur rage de vaincre, leur intensité et leur mentalité avaient fini par faire la différence face à un Kobe Bryant trop esseulé face aux prises à 2 voire à 3 des Celtics, tactique mise en place par Doc Rivers et ses assistants afin de limiter l’impact en phase offensive de Kobe, arme fatale numéro 1 des Lakers depuis maintenant plus d’une décennie. Pau Gasol était passé à côté de son sujet, Lamar Odom n’avait pas pu rivaliser face aux « Big Mens » de Boston et Derek Fisher, pour une fois, n’avait pas forcément mis de shoots décisifs. Cette fois-ci, en 2010, les Lakers avaient promis que les choses seraient différentes, qu’ils ne répèteraient pas les mêmes erreurs. Au final, même si les Lakers se sont fait peur après ce game 5 qui donnait un avantage de 3-2 en faveur des Celtics, ils ont globalement prouvé lors de cette finale que leur niveau défensif s’était amélioré, que leur mentalité n’avait rien à envier à celle des C’s, et que leur talent offensif était légèrement supérieur à celui de leur adversaire.

Alors comment expliquer tout cela ? Et est-ce que la réalisation de ce back to back implique nécessairement le fait que les Lakers deviennent une dynastie ?

Le retour des Los Angeles Lakers au premier plan, c’est le transfert de l’intérieur espagnol Pau Gasol en 2008. Depuis le départ de Shaquille O’Neal en 2004, la présence intérieure des Lakers s’était considérablement affaiblie. Gasol a amené sa taille, sa technique et ses moves offensifs à une équipe qui se reposait depuis 3 ans uniquement sur le talent de Kobe. Depuis ce trade de l’espagnol, les faits sont clairs, nets et précis : 3 saisons, 3 finales NBA, 2 titres. La combinaison d’un intérieur dominant avec le meilleur joueur de la décennie 2000-2009 est bien entendu le premier facteur de ce succès. Kobe peut se reposer sur la présence de Gasol au rebond offensif, sur ses actions fluides, sur son « Basket I.Q », c'est-à-dire son intelligence de jeu, ainsi que sur son rôle de « libéro » de la défense (2m13 couplé à une mobilité exceptionnelle pour sa taille, cela compte énormément). En se reposant sur cette combinaison, le coach le plus titré de l’histoire, Phil Jackson (également entraineur des Chicago Bulls de Jordan dans les années 90) a su bâtir un collectif bien huilé avec un rôle bien prédéfini pour chacun des éléments : Derek Fisher apporte son leadership, ses shoots à 3 points et son sang froid dans les moments clés, Pau Gasol sa technique, son jeu offensif et sa présence dissuasive dans la raquette, Andrew Bynum permet aux Lakers de posséder un tandem d’intérieur à plus de 2m10, de surcroit ses progrès accomplis grâce au soutien bienveillant de la référence en la matière Kareem Abdul-Jabbar lui permettent de prendre sa chance en un contre un, Ron Artest se charge de défendre sur le meilleur scoreur adverse (demandez à Paul Pierce si il a passé un bon moment avec « Ron Ron » sur le dos lors de ces finales… !) et occasionnellement se permet des actions décisives dans le money time (Buzzer Beater vs Phoenix en finale de conf’ par exemple), Lamar Odom est devenu depuis l’année dernière 6ème homme, maintenant ainsi le niveau global de l’équipe dés lors que les rotations de joueurs se réalisent par sa capacité à jouer à tous les postes du Basket-Ball (il peut très bien jouer meneur, ailier, ou ailier fort…), Jordan Farmar et Shannon Brown (le dunkeur) dynamisent l’équipe par leur acticité sur les lignes arrières, Vujacic peut périodiquement bombarder à 3 points.

Ainsi, Kobe peut se reposer sur ses lieutenants dés lors qu’il a des difficultés à scorer sur les défenses ultra-resserrés. Le match 7 des finales 2010 en est la parfaite illustration. Kobe essaie dés le début de prendre le match à son compte, mais Phil Jackson lui fait comprendre qu’il ne peut pas gagner ce match à lui seul, surtout face aux prises à 3 des Celtics. Maladroit au shoot, il se décide à faire autre chose pour aider son équipe à gagner, résultat : 15 rebonds et une défense de tous les instants que ce soit sur Paul Pierce, Ray Allen, et surtout Rajon Rondo. Ajoutez-y la science du basket de Derek Fisher, l’impact de Ron Artest, la technique de Pau Gasol et l’apport de Lamar Odom et vous comprenez pourquoi, au final, les Lakers sont arrivés à surpasser l’obstacle vert. Ce « back to back » réalisé par les Lakers reste donc un magnifique exploit sportif, et connaissant la soif de victoires toujours plus grande d’un Kobe Bryant, on imagine mal ce dernier s’arrêter là.

Les Lakers ont d’ailleurs déjà pris les devants : au cours de la saison régulière, ils ont prolongé Pau Gasol et Kobe Bryant jusqu’en 2014, ce qui implique que ce tandem possède encore 4 saisons de Basket-Ball à évoluer ensemble, donc 4 opportunités de nouveau titre. Bien sûr le temps fera son œuvre, les 2 joueurs auront respectivement 34 et 36 ans en 2014, leur niveau de jeu sera éventuellement légèrement altéré, quoique le physique hors norme d’un Kobe Bryant peut lui permettre, à l’image d’un Michael Jordan, d’évoluer à un très haut niveau encore à cet âge là. On peut également faire confiance à l’équipe dirigeante des Lakers concernant les petites retouches à apporter à l’effectif afin qu’il maintienne un très haut niveau de compétitivité (le banc peut notamment être amélioré, il faut également penser à l’après Fisher à la mène). La seule interrogation actuelle, sur le très court terme, concerne la décision de Phil Jackson (et ses 11 titres NBA, record absolu) de prolonger encore l’aventure ou pas. Son état de santé se dégrade, sa mobilité est réduite et on sait que les longs voyages lors de la saison régulière commencent à lui peser. Dans le cas ou il serait amené à prendre du recul par rapport aux Lakers, un coach « maison » doit absolument être nommé (Brian Shaw, actuellement assistant coach et membre des Lakers lors du « Threepeat » au début des années 2000, pourquoi pas D-Fish lorsqu’il mettra un terme à sa carrière de joueur, quand on voit son leadership et sa connaissance du jeu il me semble être un candidat naturel) afin de perpétuer cette dynamique de winners, c'est-à-dire continuer tout mettre en œuvre pour que les Lakers version 2009 & 2010 ne soit pas simplement une très grande équipe de Basket, mais une dynastie.

Bien entendu la concurrence sera rude, un mec comme Lebron James va avoir une soif de titres inqualifiable lors des prochaines années, d’autres joueurs aussi (Carmelo Anthony, Chris Paul, Kevin Durant, pour ne citer qu’eux…), mais une dynastie doit être justement capable de faire face à cela. On se posait la question en 2002 après les 3 titres de Kobe & Shaq de savoir combien de titres allaient-ils encore remporter (finalement aucun de plus…), mais force est de constater que l’ambiance et les conditions n’étaient pas assez solides afin de perpétuer ce cycle de victoires. Les Lakers actuels réaliseront-ils ce qui ne fut pas possible 10 ans plus tôt ? Bien sûr, l’époque «Showtime » des années 80 (Magic, Kareem A. Jabbar, Scott, Worthy, le coach Pat Riley, etc.) était une dynastie, ils ont eux aussi réalisé un doublé (1987 & 1988), ont remporté 5 finales en 8 ans, joué 9 finales NBA en 11 ans, le fait est qu’aujourd’hui Kobe Bryant possède désormais 5 bagues de champion et son rêve ultime, on le sait, est de dépasser MJ et ses 6 titres. Cela sera passionnant à suivre pour tous les amoureux de Basket-Ball (et des Lakers en particulier, like me !!!).

We Keep in touch',

Yannoushow.

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2 mai 2010

Mondial 2010, des raisons d'y croire ?

Il ne reste qu’un mois avant le début de la coupe du monde, Domenech communiquera sa liste d’ici une dizaine de jours, on peut vraiment dire que le Mondial approche à grand pas, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Au-delà du simple fait de voir notre équipe nationale en action, ce sera également l’occasion de visualiser de grands matchs avec les meilleurs joueurs de la planète foot.

Cela dit, pour en revenir à nos chers « Bleus », le plaisir que nous aurons à les encourager et à les supporter  dépendra largement de leur investissement et de leur capacité à se surpasser dans ce qui reste la plus prestigieuse des compétitions de football international. Les 4 années venant de s’écouler ont plongé notre équipe dans le doute, la peur ou encore la frustration. Quelque soit l’adversaire, bon ou mauvais, l’équipe joue mal et n’a pas confiance en ses moyens. Certes, la génération 98 est de moins en moins présente (seuls « subsistent »Titi Henry, Vieira, et encore il y a tellement débat sur ces 2 joueurs …), la qualité intrinsèque des joueurs actuels est certainement intrinsèquement inférieure, nous ne pouvons plus compter sur notre arme décisive dans la quête de nos derniers titres (ZZ), mais je pense qu’avec les joueurs en présence, il subsiste tout de même une possibilité de faire bonne figure dans cette compétition, et cela pour plusieurs raisons.

Le système tactique

C’est une des critiques les plus entendues sur notre sélectionneur avec son manque de tact en matière de communication. La faiblesse de son coaching, l’entêtement de ses choix de système de jeu, voilà un vrai problème pour l’équipe de France. Pour autant, le sport collectif implique la fameuse notion d’équilibre d’équipe, indispensable à la cohésion et à la force collective. A mon sens, il ne manque pas grand-chose à cette équipe pour devenir très dangereuse. La première des choses à faire est donc très simple : faire jouer les joueurs à leur place de prédilection, quitte à effectuer de vrais choix sportifs, un manager/sélectionneur est là pour ça, il doit trancher dans le vif. Ces dernières années ont mis en perspective nos faiblesses en charnière centrale, un milieu de terrain qui n’est pas complémentaire et un déficit d’imagination offensive. J’insiste principalement sur ses points là, car il me paraisse fondamental. Très concrètement, une base défensive solide, notamment en 1 contre 1 me parait indispensable, des joueurs comme Escudé, Mexes ou dernièrement Ciani sont sans doute léger à ce niveau là. Une option me semble intéressante, intégrer Toulalan en charnière centrale, un poste ou il est omniprésent et encore meilleur qu’il ne l’est quand il joue en 6. Il peut apporter tout ce qu’il nous manque derrière, c'est-à-dire de la solidité au niveau des duels, du calme et de l’expérience. Au milieu de terrain, pourquoi s’entêter à jouer avec 2 numéros 6 ayant le même profil ? Ce système a fait la preuve de son inefficacité, car le manque de création à ce poste pénalise tout notre système offensif. Associer un vrai 6 (Lass, Alou Diarra) à un « relayeur » (Vieira, Gourcuff pourquoi pas à ce poste également) ma parait l’option la plus intéressante. Enfin en attaque, comme je l’ai dit précédemment, des choix clairs doivent être fait (Henry titulaire ?) et surtout les joueurs doivent jouer à leur place. Malouda fait une grande saison à Chelsea et doit occuper le côté gauche (il ne méritait pas de jouer en 2008, on l’a dit, il le mérite en 2010, on le dit aussi), Ribéry pourrait ainsi se trouver dans un poste de 10 qui peut lui convenir et ou il aurait « carte banche » si j’ose dire. Côté droit, un joueur de devoir type Govou ferait parfaitement l’affaire dans une telle compét, de plus il a rarement déçu sous le maillot bleu. En attaque, Anelka voire Cissé me paraissent en mesure de jouer en pointe à la condition qu’ils soient bien soutenus par les milieux. C’est mon avis, il peut bien entendu se discuter, en résumé cela donnerait un 4-2-3-1 (comme en 2006), après c’est la complémentarité des joueurs alignés qui doit être en mesure de faire la différence.

L’orgueil de nos joueurs

Vivement critiqués (souvent à juste titre) depuis des mois, les Bleus auront obligatoirement un sursaut d’orgueil durant de mondial, afin de démonter qu’ils ne sont pas des « peintres », selon l’expression consacrée. Nous pouvons compter dans notre effectif sur des joueurs qui ont pratiquement tout gagné en club, qui occupent une place de leader de vestiaire dans des grands clubs européens, il me semble totalement impossible qu’ils aillent en Afrique du Sud pour faire du tourisme. J’ai relativement confiance sur ce point là. Plusieurs d’entre eux joueront leur dernière « grande » compétition internationale et le sentiment de revanche par rapport à 2006 devrait pouvoir engendrer un état d’esprit conquérant à l’approche de l’évènement, permettant également d’oublier le marasme des éliminatoires et les différentes polémiques survenues par la suite (primes, critiques sur le coach, « affaire Zahia », etc.). C’est un scénario envisageable, malgré tout ! Arrêtons-nous sur le cas de l'Italie en 2006 : des histoires de paris, de matchs truqués, des joueurs dont l'honneur fut bafoué et finalement, ce qui est ressorti de tout cela, c'est un collectif incroyable (sans pour autant posséder les meilleurs joueurs du Monde)... Ok, il y avait Marcelo Lippi aussi... ! C'est "autre chose"...

Un parcours abordable

Enfin, le parcours des Bleus parait « jouable », le groupe est largement à notre portée, la seule équipe un peu dangereuse sera l’Uruguay (avec des joueurs rugueux sur le plan défensif et talentueux en phase offensive comme Luis Suarez et Forlan), mais pour le reste le Mexique n’est quand même pas un foudre de guerre et l’Afrique du Sud, même en évoluant à domicile, c’est du niveau L2 ! Je caricature mais c’est à peu prés ça… Après il est clair qu’ils joueront à 10 derrière et il faudra se préparer à cela. Une qualification en huitième ne semble pas relever de l’utopie. Le match qui se profile à ce niveau là dépendra bien entendu de notre classement (1er ou 2ème) en poule, l’objectif étant d’éviter l’épouvantail argentin et son armada offensive (et le charisme de son sélectionneur aussi !!!). Disons que la première place dans notre groupe est impérative afin de mettre toutes les chances de notre côté. Atteindre les quarts, ce serait un Mondial « correct », les demi-finales ce serait « contrat rempli », le reste c’est du bonus. Une élimination prématurée ? Un immense gâchis.

Malgré le pessimisme ambiant, il y a matière à faire quelque chose dans ce mondial, d’autant que plusieurs favoris arriveront affaiblis, de part les blessures ou les parcours interminables en coupe d’Europe (certains joueurs auront joué pratiquement 60 matchs ou plus cette année, il faudra en profiter !).

Je fus très critique envers les Bleus notamment ces 2 dernières années, mais à partir du 11 Juin 2010, on oublie tout, on efface tout et on joue le Mondial à bloc. Voilà ce que je souhaiterai profondément. Ce ne sera pas facile, ça ne l’est jamais, les joueurs de part leur investissement et le coach de part son management détiennent les clés du succès (ou de l’échec).

Yannoushow.

5 février 2010

The « Kobe and Lebron » Debate.

C’est LE débat du moment aux USA et sur la planète « orange » plus globalement… Qui est le meilleur joueur de Basket-Ball actuellement ? Kobe Bryant ou Lebron James, Lebron James ou Kobe Bryant… Cette interrogation crée un buzz spectaculaire et chaque passionné de Basket a forcément un avis sur la question… J’ai le mien, bien entendu, et ceux d’entre vous qui connaissent ma passion pour le Basket et les Lakers ne seront pas surpris de mon choix, qui s’oriente donc totalement vers Kobe Bryant, mais je veux dans cet article rester objectif et préciser mon point de vue tout en tâchant d’expliquer qu’il est toujours difficile de comparer 2 joueurs (bien que jouant à la même époque), aussi doués soient-ils…

Depuis l’ère Michael Jordan (devenu le plus grand joueur de l’histoire du jeu et ayant œuvré sous les couleurs des Chicago Bulls de 1985 à 1998), les spécialistes ainsi que les fans recherchent, consciemment ou inconsciemment, un héritier.  Au jour d’aujourd’hui, et avec le recul de la décennie qui vient de s’écouler, force est de constater que bon nombre de joueurs ont su tirer leur épingle du jeu, soit par leur jeu, soit par leurs titres, bien souvent par ces 2 moyens, l’un allant avec l’autre. On peut citer par exemple Tim « Mr. Fondamentaux » Duncan, qui avec les San Antonio Spurs a remporté 4 titres de champion NBA depuis 1999, agrémenté de 3 titres de MVP (meilleur joueur) des Finales et 2 titres de MVP en saison régulière. Citons également « Big Shaq Daddy » alias Shaquille O’Neal, détenteur de 4 titres également (le fameux triplé 2000, 2001, 2002 avec Kobe) et celui de 2006 avec Miami et Dwyane Wade. Ces 2 joueurs auront donc marqué de leur empreinte l’histoire du jeu, mais ils ne possèdent pas véritablement le profil de l’héritier tant recherché, Tim Duncan étant un ailier fort (poste 4) avec un physique de 2m11 et Shaq un pivot (poste 5) de 2m16 et 150 Kg ! Rien à voir avec le profil plus dans la norme dirons-nous de « His Airness » (Sa majesté des airs…) alias MJ (1m98, poste 2). De plus, Tim Duncan est certes un excellent joueur, mais pas très « flashy », dans le sens ou il ne fait pas soulever les foules et il ne fait pas rêver les gosses, faut dire ce qui est, moi perso je l’ai toujours respecté et trouvé très bon, technique, compétiteur, mais pas plus…Je reconnais cependant tout son mérite d’avoir hissé une franchise comme San Antonio au sommet de la NBA. Shaq, de par son poste, a toujours du bénéficier du soutien d’un joueur aussi fort que lui à ses côtés (Kobe, Wade), sinon il n’aurait pas gagné un titre, c’est un fait, il a toujours eu besoin d’être gavé de caviars distillés par ses coéquipiers afin de s’exprimer, mais je le répète cela est tout à fait cohérent, dans la mesure où jouer pivot est différent de jouer meneur de jeu…

Revenons donc à ce fameux débat. Objectivement, 2 joueurs marquent de manière indélébile l’histoire du jeu depuis quelques années, 2 joueurs sont capables de réaliser des exploits statistiques retentissants et fréquents, 2 joueurs incarnent l’image de la NBA, à la fois puissante et spectaculaire, Kobe Bryant et Lebron James. Leur intégration par la NBA s’est réalisé par le même canal, à savoir le passage direct de « High School » (Lycée) en NBA, sans passer par la case Université, comme le font la plupart des joueurs intégrant la ligue professionnelle. Cela s’explique bien entendu par leur talent, précoce, et à ce niveau là, je donne un avantage à Lebron parce qu’à son époque High School, en 2003 (né en 1984 il avait donc 19 ans), un avant son passage en NBA, ses matchs étaient télévisés sur les réseaux de TV nationaux, c’est dire l’impact de ce joueur, très vite surnommé « The Choosen One », ça donne « L’Elu », en français, excusé du peu… Sa puissance physique, son habileté à manier le ballon (Lebron est ambidextre…), sa vision du jeu et ses dunks de mammouth auront suffi à déceler tout son potentiel ! Il était écrit que ce gamin deviendrait un grand joueur de Basket-Ball.

Kobe Bryant connut lui aussi une ascension fulgurante, en 1996, à 17 ans, il saute le pas et décide de jouer en NBA sans passer par la case Université, ce fut un précurseur en la matière (imité par d’autres joueurs plus tard, dont Lebron James bien évidemment). Lui aussi était doté de capacités exceptionnelles, notamment un sang froid et un charisme (teinté déjà d’une arrogance qui lui va si bien) à toute épreuve, trait de caractère qui allait se retrouver tout au long de son parcours et de sa carrière professionnelle. Bien que ses débuts NBA furent poussifs (peu de confiance accordé par son coach et ses coéquipiers), il s’imposa très vite comme le meilleur à son poste, et contribua pleinement aux titres des Los Angeles Lakers au début des années 2000. Il se fut d’ailleurs à cette époque injustement privé selon moi de récompenses individuelles (MVP, etc.…) mais ces dernières viendront finalement plus tard.

Le débat « Kobe or Lebron » devint de plus en plus insistant une fois que les 2 joueurs furent totalement installés dans leurs équipes respectives (les Cleveland Cavaliers pour Lebron James, les Los Angeles Lakers pour Kobe Bryant) et par conséquent capables d’amener leur franchise vers le titre suprême de champion NBA. Nous parlons donc des 2 ou 3 dernières saisons et des 5 qui vont suivre, Kobe ayant décidé de jouer jusqu’à environ 36 ou 37 ans, il en a 31 aujourd’hui (Lebron est plus jeune, 25 ans). Sur un plan purement statistique, Lebron est en avance sur Kobe, dans la mesure ou il bat tous les records de précocité jusqu’alors détenus par Kobe, notamment sur le nombre de points marqués en carrière (ainsi Lebron a atteint la barre des 10 000 points inscrits en carrière plus vite que Kobe, qui est pour sa part devenu le joueur le plus précoce à atteindre la barre des 20 000 et 25 000 points, devant Jordan, record qui, vous avez suivi, sera légitimement battu par Lebron dans quelques années, ce dernier ayant eu la possibilité de jouer régulièrement, en étant titulaire, dés ses premiers pas dans la NBA, contrairement à Kobe comme je l’ai mentionné précédemment). Les caractéristiques de ces 2 joueurs sont sensiblement différentes, Kobe occupant le même poste que Jordan à son époque (poste 2, arrière), alors que Lebron joue poste 3, ailier, avec la particularité de se retrouver très souvent en position de 1, c'est-à-dire meneur de jeu, d’où son nombre de passes décisives plus élevé que Kobe Bryant, il possède en effet plus souvent le ballon aux Cavs que Kobe aux Lakers, qui lui a souvent la gonfle (le ballon dans le jargon basketballiste) en fin de possession mais pas forcément au départ de l’action en phase offensive, bon c’est technique mais en résumé voilà mon explication en ce qui concerne la différence en « assists » (passes déç) entre les 2 joueurs, qui se valent sur tous les autres points spécifiques du jeu, avec un léger avantage à Kobe en terme de scoring (il possède un meilleur shoot à mi distance et une meilleure technique sur les moves types « fadeaway » et feintes de tirs (Lebron ne peut pas tout avoir non plus !!!) et de présence défensive (bien que Lebron soit en constante amélioration sur ce point là, en témoigne ses contres monstrueux cette saison).

Il existe selon moi une différence fondamentale entre les 2 joueurs…C’est leur mentalité et leur sang froid dans les moments chauds d’un match, surtout quand ce dernier revêt une importance cruciale comme en Playoffs par exemple (matchs décisifs dans la course au titre en fin de saison), là ou les choses sérieuses commencent en NBA (« Money Time », l’espace de temps ou les choses se décident, les 5 dernières minutes d’un match en résumé). Kobe est devant sur cet élément du jeu, qui pour moi dépasse largement les querelles incessantes des statisticiens du jeu qui prouvent par A+B que Lebron possède de meilleures stats que Kobe, cela ne représente que la surface des choses à mon humble avis. Jordan avait des stats de « malade mental » à la fin des années 80 (du style 37 pts, 8 rebonds, 8 passes déç. Par match…) mais ne remportait pas le titre ! Une fois son jeu plus « épuré », confiant des responsabilités à ses coéquipiers, notamment en termes de création et surtout de défense collective, cela a donné 2 « threepeat » dans les années 90… Le Basket est avant tout un sport COLLECTIF ou le talent individuel peut faire basculer la décision d’un match (et là c’est le jeu de Kobe actuellement)…

Le fait est que Kobe a une capacité à « finir » les matchs, notamment en rentrant des shoots décisifs (Clutchs Shots dans la dernière minute, ou même mieux selon les circonstances d’un match, « Buzzer Beaters » c'est-à-dire le shoot à la sirène qui permet à l’’équipe de gagner le match alors qu’une fraction de seconde avant celui-ci était perdu !). C’est pour moi le Gros avantage que possède, à l’heure actuelle Kobe sur Lebron, en plus des 4 titres de champions que possède Kobe contre toujours 0 pour Lebron. Cela dit, Lebron James a le temps nécessaire pour rattraper voir dépasser Kobe Bryant, je n’occulte pas ce fait, mais AUJOURD’HUI, le meilleur, c’est encore Kobe, et ce dernier va d’ailleurs dans quelques semaines recevoir à mon avis le titre de meilleur joueur de la décennie 2000-2009.

Espérant avoir un peu éclairci le « Kobe and Lebron Debate », je reviendrai sur mon blog le plus rapidement possible pour me pencher sur les élections régionales qui approchent très vite !!!

We keep in touch,

Y.

3 février 2010

Réflexion sur un système dépassé...

De retour sur MON blog après un léger break du à ma vie de ministre (je plaisante bien sûr), je vais vous parler aujourd’hui d’un truc qui me sidère littéralement, je ne peux pas le dire autrement : la manière dont l’Etat français est en perpétuel déficit, année après année. Cela a de fortes implications, notamment la charge financière qui sera supportée par les futures générations (Vous et moi en résumé étant donné que les « vieux » ne lisent pas mes posts !), par le biais de « l’arme fatale » : l’impôt ! 

Débutons par un petit rappel économique afin de ne pas tout confondre comme les soi-disant « experts » en Economie qui nous baratinent avec leurs discours rébarbatifs et en dehors des réalités, il suffit pour cela de prendre son courage à deux mains et de « déguster » n’importe quelle émission de débats politiques ou économiques (Mots Croisés sur la 2, Ripostes sur Arte, etc.) :

Le déficit, c’est la différence entre les recettes et les dépenses de l’Etat sur une année ; étant donné que nos dépenses sont largement supérieures à nos recettes depuis une trentaine d’années, le déficit de l’Etat français (qui est une branche de ce qu’on appelle les « Administrations Publiques Françaises», au même titre que la Sécurité Sociale ou les collectivités territoriales, à ne pas confondre donc avec la « Nation française ») sera par exemple cette année approximativement de l’ordre de 100 milliards d’euros (à part ça tout va bien…). Cela signifie donc que l’Etat français va devoir emprunter cette somme (auprès donc de créanciers, cela va de soi) afin de faire face à ses dépenses, de plus en plus nombreuses et élevées. La somme de ces déficits constitue la Dette de l’Etat français, sur laquelle des charges d’intérêts (quand on emprunte il y a aussi le remboursement des intérêts, et bien là c’est pareil…) s’ajoutent, achevant donc le creusement du gigantesque « Trou », selon l’expression consacrée depuis tant d’années.

Il est utile également de rappeler que de par sa présence dans la zone Euro (pays ayant adopté la monnaie unique), la France se doit de respecter les seuils suivants en matière de déficit et de dette :

Le déficit ne doit pas excéder 3% du PIB (Produit Intérieur Brut, en résumé la somme des richesses de la France, c’est vraiment une définition rapide mais bon ça suffit largement à comprendre le truc), et la dette 60% (du même PIB). Calcul rapide, sachant que le PIB français est de l’ordre de 1700-1800 milliards d’euros, que le déficit en 2009 sera de 100 milliards selon les premières estimations (optimistes ? car se basant sur un recul du PIB français du à la crise « erroné »…) des instituts économiques compétents, et que la dette se monte à environ 1350 milliards d’euros de mémoire, il parait évident que nous ne respectons pas les critères précités.

Est-ce grave docteur ? A ce stade les réponses divergent, selon la conception que l’on a de l’Economie. Certains (comme moi) vous diront que c’est une véritable catastrophe et que l’on n’en perçoit pas suffisamment les effets, d’autres vous rétorqueront que cela fait 30 ans que c’est comme cela que le système fonctionne et donc qu’il n’y pas à s’inquiéter (position défendue par les pourfendeurs de « l’Etat Providence », c'est-à-dire l’Etat agissant en dernier ressort pour tout et pour tout le monde…). Je le répète, ce n’est pas ma position. Un jour, les créanciers de l’Etat (les agents économiques qui lui prêtent de l’argent, les grandes entreprises, les capitaux étrangers, vous, moi etc.) ne manifesteront plus la volonté de le faire au regard de l’usage qui en est fait. Une spirale néfaste naitra, avec pour seule marge de manœuvre pour l’Etat de garantir sa stabilité financière l’usage de l’instrument qui fait que »théoriquement », l’Etat, à la différence d’une entreprise quelquonque par exemple ne peut être en faillite, je veux bien entendu introduire le concept de l’impôt.

Le problème c’est qu’en France, la fiscalité est tellement lourde, notamment par rapport à nos voisins européens, que les marges de manœuvre sont considérablement réduites…Le fait est que notre système étatique est trop présent dans la société (trop de fonctionnaires, c’est un fait personne ne peut dire le contraire, trop d’organismes dépendant des administrations publiques qui ne servent strictement à rien, genre communauté de communes, conseils généraux, etc.). Il faut donc s’atteler à le rendre plus efficace, mais pas comme le fait le gouvernement à l’heure actuelle, en proposant des plans totalement foireux pour la plupart, car ayant très peu d’effets, mais en impulsant une profonde mutation dans la philosophie que nous nous faisons de la société, une société ou les personnes seraient plus responsables et feraient moins appel à la charité de l’Etat, maillon faible des temps modernes (nous avons été mal habitués et donc la réalité est plus difficile à accepter !).

Petit aparté sur les fonctionnaires, évidemment qu’il nous faut des fonctionnaires (Police, Justice, Education), je ne dis pas le contraire, seulement, dans des domaines bien précis, je suis l'un de ceux en effet qui défend l'idée que par exemple dans l’Education, la représentation politique ou les dépenses en infrastructures, des économies sont possibles, d’autres pays comparables au notre l'ont réalisé (Allemagne, pays scandinaves pour ne citer qu’eux…).

Les dépenses de l’Etat se doivent d’être plus ciblées, plus efficaces et plus justes, notamment à l’intérieur des couches « moyennes » de la population.

Une chose est sûre et certaine, si les pratiques ne changent pas et n’évoluent pas, que l’Etat continue de creuser année après année des déficits chroniques, alors la société ira au-delà de problèmes irréversibles (répartition du revenu, montée des prix).

Qui, en tout les cas en France (certains pays comme le Royaume-Uni connaissant et subissant le même problème de dégradation des finances publiques) aura le courage d’insuffler un nouveau souffle à ce système ?

Comme dirait la Fonky Family, « Mystère et Suspense »…

Have a great time and see you soon.

22 août 2009

Kobe Bryant, « The Closer »

De retour après une longue absence, j’en conviens, mais avec la fin du bail de l’appart’ de Pau, la Turquie, mon début de stage au CIC et la reprise du football à l’ESHA, pas le temps de me défouler sur mon blog moi !

Quoiqu’il en soit, il me fallait absolument vous parler de ce merveilleux joueur de Basketball qu’est Kobe Bryant, mon idole en la matière. Cela fait des années que je suis activement la carrière de ce mec, un homme hors du commun. Son surnom, « The Closer », (même s’il en possède plusieurs autres notamment « Black Mamba », le nom du reptile le plus venimeux sur Terre, Kobe a le sang glacial … il parait…c’est recherché comme surnom vous en conviendrez !), démontre en réalité son aptitude à faire gagner son équipe un match. Il est tout simplement impossible à stopper quand vient l’heure du « money time », c'est-à-dire le moment ou le match arrive à son dénouement, les 5 dernières minutes, là ou la lucidité et le mental prime sur tout le reste.

Né à Philadelphie en 1978 (la trentaine le mec !), il vit une enfance très européenne, son père étant lui-même basketteur mais évoluant la plupart du temps en Europe (passage en France et plus longuement en Italie, d’où la maitrise parfaite de la langue italienne par Kobe). Entre 15 et 17 ans, il devient un joueur influent en High School, équivalent du lycée en France, puis se présente à la Draft NBA en 1996 (la Draft étant un système de sélection de jeunes joueurs, les équipes les plus faibles bénéficiant des premiers choix afin d’équilibrer les valeurs sportives des équipes et ainsi redistribuer les cartes et préserver une certaine équité dans la compétition, le football devrait s’en servir, enfin ce n’est pas le débat !). Il est sélectionné par les Hornets de Charlotte mais aussitôt échangé et revêt finalement le maillot des Lakers de Los Angeles (The place to be man… !).

Ses premières années au sein de la NBA (championnat de Basket américain) sont chaotiques, Kobe ayant manifestement beaucoup de difficultés à appréhender le jeu collectif et plus physique que requiert le très haut niveau. Néanmoins, lors de la saison 2000, les Lakers, emmenés par leur duo magique Kobe Bryant-Shaquille O’Neal et coachés par l’ancien entraineur de la grande époque des Chicago Bulls de Michael « Air »Jordan (le plus grand joueur de tous les temps indiscutablement…pour l’instant !), Phil Jackson (né un 17 Septembre comme moi, ça y est je me suis placé c’est ok… !) démontrent un niveau de jeu sensationnel leur permettant enfin de décrocher le titre NBA, tant attendu dans la cité des anges depuis 12 ans, puisque le dernier remontait à l’époque « Showtime » de Magic Johnson and co. … En 2001 et 2002, rebelote et re re belote, les Lakers l’emportent de nouveau, on se dit qu’ils sont en mesure de remporter encore 6 ou 7 championnats avec 2 joueurs de la trempe de Kobe and Shaq ! La machine va cependant se gripper quelque peu, l’ego des 2 superstars ayant raison de l’alchimie collective qui avait préalablement fait ravage lors du triplé. Kobe, à juste titre selon moi pour avoir suivi assidument cette période, considère que son talent et son apport ne sont pas retenus à leur juste valeur, Shaq glanant invariablement les récompenses individuelles alors que Kobe plantait des cartouches monumentales sur les Spurs de San Antonio et les Kings de Sacramento, les principaux rivaux des Lakers à l’époque (à coup de 40, 45 points et dans des matchs à l’extérieur en plus…), ce qui permettait aux Lakers d’affronter toujours des équipes faiblardes en finale dans d’excellentes conditions (Indiana, New Jersey, même Philadelphie n’étaient pas des foudres de guerre dans la conférence Est). En résumé Kobe faisait le taf, « finissait le game » (d’où « The Closer ») et c’est Shaq qui mangeait presque tout le gâteau !

En 2003, les Lakers sont stoppés par les San Antonio Spurs (premier titre du français Tony Parker) dans leur quête du quadruplé, Kobe décide alors de « retaper » son physique pourtant très au point en passant sur la table d’opération afin de soigner un problème récurrent au genou. Durant l’été, il se rend dans le Colorado afin d’accomplir tout cela et commet malheureusement l’irréparable en trompant sa femme avec la réceptionniste d’un hôtel. Le problème, c’est que tout le monde sera au courant de l’histoire le lendemain, la « victime » si j’ose dire portant plainte pour viol. Kobe Bryant fait donc face à un « tsunami médiatique », lui qui véhiculait l’image du gendre idéal. Il organise une conférence de presse avec Vanessa, sa femme, ou il avoue avoir commis un adultère mais nie avec fermeté les accusations de viol dont il est l’objet.  Il en profite également pour annoncer son désir de se défendre et rétablir la vérité.

Avec le recul des évènements, il parait évident que Kobe a totalement changé depuis ce malheureux épisode. Durant la saison 2004, il conjugue vie sportive et vie judiciaire en assistant très fréquemment à des audiences concernant son affaire. Il est finalement acquitté, la preuve étant manifestement indiscutable qu’il a eu des rapports « consentants » avec la jeune femme. Après avoir disputé et perdu la finale NBA lors de cette même année, les Lakers se reposant beaucoup trop sur leurs individualités et non pas sur un collectif solide, la franchise californienne décida de faire le ménage, en débarquant coach Jackson et en organisant un des plus grands échanges de joueurs de l’histoire de la balle orange afin de libérer Shaquille O’Neal, dont les relations avec Kobe s’étaient progressivement détériorés pour ne pas dire plus.

L’année 2005 est marquée par la blessure de Kobe à un genou, ce qui lui fera rater une trentaine de matchs, rédhibitoire pour les Lakers dans un éventuel succès sportif. Le départ de son meilleur ennemi engendre un changement notoire dans la façon de jouer de Kobe : il doit désormais tout faire sur le terrain, et s’il y parvient par séquences (séries de matchs à plus de 50 points, 2nde performance de l’histoire au niveau du scoring avec 81 points marqués en une seule rencontre face à Toronto en Janvier 2006), cela ne fait pas gagner l’équipe sur le long terme et les échecs au premier tour des play-offs s’accumulent.

Le virage s’opère en 2008, la direction sportive du club prenant une orientation autrement plus volontaire en permettant enfin à Kobe de jouer avec des joueurs de très bon calibre (acquisition de Pau Gasol, excellent joueur espagnol à l’intérieur et retour de Fish’ à la mène). Avec ce savant mélange de taille, de talent, de technique et de leadership (retour de coach Jackson aux manettes), Kobe exprime totalement son immense talent et remporte le titre de MVP de la saison 2008 pour la première fois de sa carrière, tout en atteignant les finales NBA (défaite face aux rugueux Celtics de Pierce et Garnett). Durant l’été, il se permet une escale en Chine (J.O de Pékin) afin de remporter la breloque olympique, histoire d’être garni comme ses glorieux ainés de la DreamTeam 1992 (Magic and MJ !). Il est le leader de l’équipe avec Lebron James, autre superstar de la NBA, et la« Redemption Team » («équipe de la renaissance », afin de gommer les précédents échecs américains dans les grandes compétitions) domine tous ses adversaires avec une marge conséquente.

En 2009, Kobe fait une promesse : cette année, le titre NBA doit revenir à L.A. Objectif pleinement remplie en Juin puisque les Lakers remportent la finale NBA, s’adjugeant au passage leur 15ème titre NBA. Kobe vient d’annoncer qu’il comptait pratiquer le basket-ball durant encore 5 ou 6 ans, ce qui laisse présager de nombreux succès de nouveau, afin de rentrer dans le cercle des plus grands basketteurs de l’histoire avec Michael Jordan, Magic Johnson ou encore  Larry Bird.

De part sa grande force mentale, Kobe Bryant est prêt pour ce défi difficile, mais à sa portée. Avec le temps, la maturité et l’expérience, il est devenu un leader incontournable dans le paysage du basket-ball et sa notoriété dépasse largement le cadre des USA.

C’est avec grand plaisir que je vous ai parlé de mon « idole » Kobe Bryant, prochaine fois un tout autre sujet de lecture, mais d’ici là, pas de bêtises OK ?!

A bientôt.

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26 mars 2009

Barack, the crack!

On va « talker » de Mister B.Obama aujourd’hui, premier président noir des Etats-Unis d’Amérique (aux USA, les métis sont considérés comme « noirs »). A plusieurs égards, cet homme fascine, il dégage un charisme impressionnant, c’est un excellent orateur (contrairement à son prédécesseur qui ne pouvait pas aligner 3 mots cohérents dans une phrase…W si tu nous regardes, paix à ton âme !) et il représente quelque chose de nouveau en politique, symbolisé par son fameux slogan de campagne, « Yes, we can ».

Revenons rapidement sur le parcours atypique de cet homme…atypique. Né en 1961 (ouais comme toi Maman je sais je sais !) à Hawaï (c’est à ce moment là que je suis tenté d’aller sur Wikipédia pour plagier sa biographie mais je ne le ferai pas !), son père était un économiste d’origine kenyane (ou kenyan tout court je sais plus) et sa mère une blanche « de sa race » (n’y voyez aucune connotation raciste, c’est une simple expression) du fin fond des States (tu sais les Etats ou il n’y a que des champs, une ville de 2 millions d’habitants, des champs, une ville, etc.), d’où le métissage de notre cher ami !Durant son enfance il a beaucoup voyagé, aux 4 coins du monde (Afrique, Asie notamment à cause de problèmes conjugaux entre ses darons), ce qui est peu commun pour un « gosse », premier signe de son parcours singulier. A cette époque, Barack Obama présente déjà des facultés intellectuelles supérieures à la moyenne et une curiosité à toute épreuve. Petite remarque, quand il était petit, il avait un léger embonpoint je trouve, comparé à sa silhouette actuelle, c’est assez surprenant ce paradoxe (il est le président le plus « affuté » de l’histoire des States, avec un shoot à 3 points sympathique au Basket, lol).

A l’âge de débuter ses études et trouver sa voie, il s’engage dans un parcours classique de faculté de Droit (mais à Harvard svp il faut toujours être stylé dans la vie!). Il y dirige la revue étudiante consacrée justement à la justice et effectue un stage dans un grand cabinet d’avocats, ou il rencontre la mère Michelle (facile celle là…), sa future femme. Il surprend tout son monde en décidant, contre toute attente, de refuser un job très bien payé de juriste d’affaires en s’engageant dans le milieu associatif de Chicago dans les années 90’s afin de venir en aide aux personnes les plus démunis de cette ville. Il prend son rôle très à cœur, signe de son intégrité et de sa conscience politique unique. Seulement voilà, un homme comme lui, bien que trés impliqué dans la collectivité, accumule toutes les qualités requises pour voir plus « grand », et notre ami « Barack the Crack » s’en rend malgré tout compte lui-même. Conseillé et soutenu par sa femme et sa famille, il décide de se lancer dans une carrière politique. Elu sénateur (c'est-à-dire l’équivalent de député en France) de l’Etat d’Illinois (abritant la ville de…Chicago…) en 2004, il soutient le candidat défait par W à l’époque, l’insipide John Kerry (insipide car ce mec a tout simplement perdu une élection imperdable à mon avis…on peut en débattre mais bon toujours est  il que nous nous sommes coltinés l’autre Texan da sa race lui aussi  4 more years comme ils le disent là-bas). Heureusement, la Constitution des States est bien faite car le Président ne peut effectuer que 2 mandats de 4 ans grand max., ce qui a permis dans un premier de temps de se débarrasser sans rien faire de ce fou furieux de Bush fils ! Il ne restait plus qu’à se débarrasser du deuxième fou furieux de l’histoire, j’ai nommé John Mc Cain (et non pas de blague à ce moment là, c’est trop easy sinon !).

En 2006, 2 ans avant l’élection générale du Président des United States of America, Barack prononce à Chicago cette phrase mythique: « I stand, before you today, to announce, my candidacy for president of the USA ». Ok, il se présente donc, mais dans un premier temps, il doit passer par les primaires démocrates, scrutin décidant du représentant (démocrate) à l’élection de 2008 (c’est la même chose côté Républicains, puisque W ne pouvait plus se représenter ; par légitimité et crédibilité, un président en fin de premier mandat, s’il désire se représenter pour accomplir un second mandat, ne passe pas par des primaires, il est d’un commun accord le candidat « naturel » du camp dont il est issu, de par son « statut » de chef d’Etat en quelque sorte).

La concurrence pour  cette primaire démocrate (équivalent à la droite « modérée » en France, il n’y a pas de parti de « gauche » aux USA) est rude : en plus d’Obama, John Edwards et surtout Hillary Clinton se sont également engagés dans la course ! Edwards est une personne très populaire aux USA, très proche du milieu « ouvrier », donc du peuple. La stature de Mme Clinton est quant à elle incontestable  dans la mesure où elle est l’ancienne « First Lady » (« Première Dame », femme du Président Bill Clinton, cocue dans tous les sens par ailleurs, Monica on dit quoi ?! enfin cela ne nous reeeeeeegarde pas !), sénatrice du New Jersey (de mémoire, la flemme de vérifier !) et jouissant elle aussi d’une forte popularité, notamment auprès des lobbyings en tout genre (Financiers, Médias, Multinationales, etc.).

Dans son style purement rhétorique, Obama va faire preuve d’une indéniable présence, ses discours « hypnotisent » ses fervents partisans et séduisent les électeurs indécis ou sceptiques à priori. La grande question, qui taraude tout le monde est la suivante : « B.Obama peut-il devenir le premier président noir des USA ? ». Il va s’employer à le prouver jour après jour, méthodiquement, rigoureusement, entouré de ses conseillers de campagne aux idées encore et toujours plus innovantes les unes que les autres (il a récolté des millions de dollars émanant de donateurs modestes à travers tout le pays grâce à Internet notamment, contribuant ainsi à financer des spots publicitaires de grande envergure).

Aux Etats-Unis, les primaires démocrates se déroulent de manière suivante : chaque Etat  composant les USA vote (les membres du parti démocrate), le candidat arrivant en tête remportant l’Etat en question (même principe pour l’élection finale du président des USA, à la différence que les électeurs américains votent « indirectement » pour leur candidat favori car ils désignent dans un premier temps des grands électeurs, par exemple les maires, hauts fonctionnaires, administrateurs en tout genre qui eux-mêmes accordent leur voix à la personne concernée en suivant les choix de leurs électeurs, j’avoue il est complexe le système lol !) ; ces derniers étant « pondérés » par la taille le définissant et surtout le nombre d’habitants le peuplant. A ce petit jeu, Obama s’impose rapidement comme la seule alternative crédible du parti démocrate pour l’élection de Novembre 2008. Son programme économique tient à priori la route, ce dernier étant basé sur une facilité de caisse pour les entreprises (trésorerie) et une meilleure indemnisation des personnes licenciées ou au chômage. En matière de santé, il veut réformer le système en le rendant plus juste et moins dépensier donc coûteux par une série de mesures que je ne vais sûrement pas m’amuser à détailler ici (faut quand même pas déconner non plus !). Le volet environnemental y occupe une large place (énergies renouvelables, réduction des émissions de gaz à effet de serre etc.), rendant ses propositions tout à fait singulières, l’écologie n’étant pas au départ la priorité des priorités des ricains. Enfin, au niveau international, il veut changer la façon dont le reste du Monde perçoit les USA, notamment au Moyen Orient, en remettant à plat les relations diplomatiques avec certains pays « conflictuels » comme l’Iran (polémique sur le programme iranien, propos de Bush définissant l’Iran comme un pays terroriste), il désire cimenter les relations avec l’Europe, partenaire historique, et bien entendu, retirer l’armée américaine d’Irak (merci W.) à moyen terme. Cette dernière position représente un atout maitre dans la mesure où il s’est toujours opposé à cette guerre en Irak, contrairement à Mme Clinton. Il saura par ailleurs très bien se servir de cela durant toute les primaires, bien joué Barack faut avouer !

Lors de la Convention démocrate de Denver (Colorado), il est officiellement intronisé candidat démocrate à l’élection présidentielle. Dominant les débats télévisés et « profitant » du déclenchement de la crise financière, il se montre plus habile que son adversaire républicain John Mc Cain, héros du Vietnam (une autre guerre « inutile » avec tout le sens que revêt ce mot) mais ne comprenant visiblement pas grand-chose à l’économie (à part dire aux Américains, ne vous inquiétez pas, j’ai un plan !, son programme économique frisait le néant) et remporte logiquement l’élection présidentielle le  4 Novembre 2008 (la vraie élection se situait au niveau des primaires et sa capacité à vaincre Mme Clinton), devenant ainsi le premier président noir des USA, le 44ème du nom.

Les défis qui attendent Barack Obama sont immenses, et c’est peu de le dire ! Il doit faire face à des crises en tout genre ! Crise financière et économique tout d’abord, avec des mesures annoncées s’élevant à des milliards de dollars (800 Milliards précisément me semble t-il) afin de soutenir la consommation du peuple américain, l’investissement des entreprises ainsi que la sauvegarde d’industries historiques, notamment dans l’automobile et la Finance. Crise politique internationale également, avec la question du devenir de l’Irak (date de retrait, intronisation solide de la démocratie), relations avec l’Iran, conflit au Moyen Orient, génocide du Darfour (dont plus personne ne se préoccupe alors qu’il y a selon les dernières estimations 250 000 morts dans cette région d’Afrique de l’Est, conflit de religion et d’ethnies), enfin normalisation des relations avec la Chine (économie en plein boom économique, développement et croissance à grande vitesse ces dernières années). Crise environnementale enfin, la plupart des experts soulignant l’urgence que requiert la situation afin de préserver les conditions optimales de la vie sur Terre (ça fait légèrement larmoyant dis comme cela, cela dit, moi-même qui ne suis pas fondamentalement écolo, j’avoue qu’il y a énormément de progrès à accomplir de ce côté-là).

Ecoute Barack, je me permets de te tutoyer, je te souhaite beaucoup de courage, de réussite, et fais au mieux man! Très honnêtement, il n’y a que des hommes de ta trempe pour assumer autant de responsabilités, engageant l’avenir de l’humanité.

En espérant que ce speech sur Mr. Obama vous a intéressé, je vous laisse, we keep in touch,

Yannou.

17 mars 2009

Les soirées paloises : le bonheur…

On se change les idées un peu. J’ai décidééééééééé, de dissoudre (dédicace à Jacques), l’Assemblée natio…euh non excuse me, j’ai décidé de vous raconter un petit peu à quoi peut ressembler une soirée « paloise » typique!

Commençons par définir ce qu’est une soirée paloise : c’est une soirée (ou une fête) qui a lieu à Pau le Jeudi soir. Voilà, en vous remerciant, la bise et à bientôt !

En général, la soirée commence tranquillement, sur les coups de 18h-19h, par quelques apéros bien sentis, histoire de se mettre en condition physique et psychologique. Le lieu de rendez-vous préférentiel : chez OIM !!! (Remember Burger Quizz…). A ce moment là, pas de panique, il ne faut pas se « brûler », c'est-à-dire se torpiller le gosier, notamment à cause du fait qu’il faut préserver ses forces en vue du « Soccer 64 » en approche ! Direction donc le foot en salle, plus communément appelé « Futsal », ou 2 équipes composées de 5 joueurs (tactique : 2-2, 2 défenseurs, 2 attaquants) s’affrontent pendant une heure, en tenant le rythme les 5 premières minutes seulement (on est des athlètes et on l’assume !) ! Heureusement, les lacunes techniques de certains joueurs sont compensées par la qualité du terrain, puisque ce dernier est en synthétique, ce qui rend le jeu plus fluide et spectaculaire (quel but de Anthony Macias face à Mr. M « alias Boorinho do Brazil ») ! Après la victoire de l’équipe de Yannou Lonca (invaincu à ce jour dans ce genre de match), une douche s’impose, afin de redevenir attrayant vis-à-vis de la gente féminine (je conseille personnellement le parfum Giorgio Armani ou Calvin Klein), une des choses essentielles de la vie mes amis.

Poursuivons donc la soirée, tranquillement. Désormais, It Is time de monter en puissance, en accélérant les choses, on commande les Pizz’ (Pizza Cap on dit quoi ?), on allume la PlayStation, on insère PES, et Let’s go (moyennement en réussite cette année pour ma part, le nouveau PES, notamment sur PlayStation 3, est irréaliste, c’est mon avis on peut en débattre, arguments et preuves à l’appui s’il le faut…). Le son, dans une soirée, c’est primordial (que la vie serait triste sans Musique !), on envoie du bon son Hip Hop, de la House, de l’électro, histoire de faire monter la sauce et que tout le monde soit à température. Antho nous fait du Usher en live, Juju me négocie pour la place de concert de Lenny Kravitz (que j’offre gracieusement à la personne qui me prouvera qu’elle mérite de m’accompagner),  Barthoch et Thomas se chamaillent à coup de « bronchades » (d’où le surnom de Thomas alias Boorinho, dérivé de bourrin mais en brésilien c’est plus stylé !), Ophélie se marre à chaque fois que je parle (c’est vrai en plus !), Mouna se la joue femme fatale, Flo. (Le mec !) et Laet. nous ont posé un faux plan, Momon « le Mormon » nous sort la panoplie d’imitations (Mémé Jacquet, Laporte, Sarda, voir sur You Tube et taper Jean-Paul Sarda pour ceux qui ne connaissent pas, un grand moment) et parie sur des matchs de Hockey sur gazon en Mongolie inférieure afin d’arrondir ses fins de mois, « Figo » parle portugais (bacalhau), les demoiselles envoient leurs réflexions labellisées (ah ces femmes, quel enfer ! Non Dine, tu n’es pas une personne cassante, non, tu râles un peu c’est tout ! c’est miiiiiiignoooooooon !!), et recadrent les mecs quand ils partent en live, particulièrement lorsque ces derniers « buggent » (demander une explication à Mr.M, le champion du Monde du Bug, vous savez ces grands moments de solitude ou tu veux faire marrer toute l’assistance en sortant la vanne qui tue, mais ou tu te déchires…!ce que tu prends toi sur ce post c’est limite indécent !). Le temps de me « retourner » l’appart (les gens deviennent dingues quand ils se pointent chez moi, je ne sais pas pourquoi, ils doivent arriver  « camés » à mon avis, j’en veux pour preuve des photos sur Facebook), et direction le centre-ville, avec une petite escale au boulevard des Pyrénées (Winfield time bébé…) si on a le temps, on en manque toujours dans ces cas là, puis atterrissage en boîte, à l’Esprit (the place to be le Jeudi, ça ne ressemble pas à grand chose vu de l’extérieur, c’est carrément agréable lorsqu’on se trouve à l’intérieur, tant au niveau de la fréquentation (y a de l’étudiante en chaleur…oups Attention aux excès gamin, ce blog c’est comme avec Carla, ou Carlita pour les intimes, c’est du sérieux!), que du Sound (nouveau DJ cette année et intégration réussie, moi perso dans l’ensemble j’aime bien ces mix !).

Nous voici donc sur le dancefloor, ou la panoplie des danses originales bat son plein ! Mention spéciale…à moi-même, piètre danseur je l’avoue, mais mon move auto rotatif du poignet, celui là il passe quelque soit le titre! Ah ouais au fait, premier réflexe en rentrant en boite, cotiser pour s’offrir le « luxe » (c’en est un selon moi) de consommer une bouteille dont le prix équivaut à une journée de travail pour un salarié moyen dans notre pays (vu comme ça c’est du luxe vous ne croyez pas ?). C’est à ce moment là que l’on détecte les personnes motivées (les leaders) et les autres (les followers, comme en économie industrielle !). Dans une telle soirée, l’idéal est d’avoir pris la peine de participer à la tombola du jour afin de renflouer les caisses d’une quelquonque association d’étudiants dans le but de décrocher le « gros lot », je veux bien sûr parler d’une bonne quille de champagne of course. La traversée du dancefloor avec un feu d’artifice dans ses mains et sur sa tête, c’est assez savoureux, pour l’avoir vécu, c’est un moment spécial, on se sent irrésistible ! « Olé » comme dirait la vieille arnaque (il se reconnaitra s’il lie ce post ! On dit quoi Escalé ?).

Le temps de ramasser tout le monde à la petite cuillère et nous revoilà sur le chemin du retour, à pieds bien sur ! Nous sommes des gens sérieux voyons !!! Prenant la peine de « chambrer » quelques Twingo mal garées (ma spéciale, monter sur le toit de la voiture et faire du toboggan, très intelligent je vous l’accorde, mais assez hilarant dés lors que le taux d’alcoolémie s’élève, quoiqu’avec l’âge on s’assagit, 23 ans ça commence à faire, n’est ce pas Martinez ?! désolé Ophé…), en étant sanctionner par une note des « juges » présents sur les lieux de l’exploit (comme en patinage artistique, 5.5, 5.6, etc.), nous décidons finalement de rentrer à la Maison, déjà pour se réchauffer, puis pour dor…faire l’After, à base de café ou de derniers cadavres gisant sur la table, certains opteront pour une stratégie efficiente, en se nourrissant de Kellog’s (je ne me sens pas visé…), parce qu’ils le valent bien… !

A présent il est l’heure (6h-7h du mat’), tout est dit, place au dodo de 2h avant d’aller en cours, quand cela est possible (yes, we can) !

Voilà mon quotidien du Jeudi soir depuis 5ans, j’avoue qu’il existe pire comme situation professionnelle ! On profite on profite, en tout cas on en aura bien profité ça je le garantis !

We keep in touch!

La bise.

12 mars 2009

La non compétitivité structurelle du football français à l'échelle européenne (LDC)

On dit quoi?,

Ecoutez les amis, aujourd'hui me voilà totalement obligé de m'attaquer à ce sujet, bien souvent mal traité par les spécialistes eux-mêmes, en raison de leur manque de discernement dans cette affaire.

Comme bon nombre d'entre vous l'ont sans doute remarqué, on peut remarquer essentiellement 2 choses après les huitièmes de finale de la compét' des compét' de clubs, la LDC.

·         Primo, aucun club français n'y sera, pour la 3ème année consécutive. La dernière équipe française à avoir disputé un quart de finale européen, c'était Lyon, en 2006, contre le Milan AC (0-0, 1-3 avec les buts "made in Pippo", marque déposée...). Mis à part le parcours  stratosphérique accompli par l’AS Monaco en 2004 (finaliste de la LDC, battu par le Porto de José « aka le beau gosse » Mourinho, au terme d’un parcours exceptionnel ponctué de victoires mémorables sur le Real Madrid et Chelsea notamment), les clubs français sont en galère permanente face à leurs homologues européens, surtout depuis l’application du fameux arrêt « Bosman » (libre circulation des joueurs au sein de l’UE, néanmoins il existe encore une règle stipulant que les clubs de football européens ne peuvent accueillir dans leur équipe que 5 joueurs « extracommunautaires » maximum. Plusieurs explications peuvent étayer ce malheureux constat, nous y viendrons par la suite.

·         Secundo, sur les 8 qualifiés, 4 sont « English » (Manchester United, Chelsea, Arsenal, Liverpool). Les boules, ouais, les boules, car c’est toujours la même musique depuis plusieurs saisons déjà, et ça commence à énerver pas mal de monde (enfin personnellement ça m’énerve « légèrement », dédicace à l’arnaque FG, mais vous verrez au fur et à mesure de  mon développement pourquoi), bien que ces clubs là méritent amplement leur place au sein du gotha européen. Là aussi, une explication rationnelle parait évidente, le but de mon post sera également d’apporter quelques pistes de réflexion afin de combler ce « gap » existant actuellement entre clubs anglais et français, à tous points de vue.

Les aspects fiscaux et contrôle de gestion sont bien évidemment prépondérants. L’avantage compétitif des clubs anglais, espagnols et italiens en matière d’indemnités de transferts et de versements de salaires est incontestable.

Ex : Prenons un salaire net mensuel d’un footballeur en France et en Angleterre, mettons 100 000€. En réalité, le club français doit aligner 280000€ avec les charges et autres taxes pesant sur ce salaire (charges salariales, CSG et compagnie) alors qu’en Angleterre, il faut « seulement » mettre sur la table 180000€ pour le club anglais. En moyenne, le cout salarial global (incluant donc la fiscalité et les taxes en tout genre prélevées sur le salaire) est 40% moins cher en Angleterre qu’en France, vous saisissez le dilemme ?!

Pour un même salaire net, cela coûte donc plus cher en France qu’en Angleterre.

De plus, la grande majorité des grosses écuries européennes sont endettées jusqu’au cou, contrairement aux clubs français qui sont sous le contrôle de la DNCG, organisme régulateur ayant pour objectif de superviser les comptes des clubs professionnels français (déficit = Relégation immédiate, ça fait mal aux quenelles). Cela met donc en évidence un biais d’erreur significatif dans ce domaine, provoquant ainsi une concurrence financière et in fine sportive totalement faussée.

La finalité de tout cela, c’est que les meilleurs joueurs français ne jouent pas pour les grands clubs français mais pour les grands clubs européens. Au football, et dans tout sport collectif en général, il vaut mieux pouvoir compter sur les meilleurs joueurs en place, logique implacable vous en conviendrez.

Les instances françaises (FFF et LNP) préconisent, à grand renfort de rapports et d’études produites par les politiques un renouvellement des stades (d’où la candidature à l’Euro 2016 en ce sens). En transformant et rénovant  nos stades obsolètes en stades multifonctions (centre commerciaux, restaurants, confort), le but est en effet de donner plus de poids aux recettes de billetterie, également attirer des sponsors et donc offrir plus de spectacle, condition sine qua none à l’augmentation croissante des droits TV (diffusion des matchs, en France la plupart des lots sont détenus par Canal +), ressource principale des clubs professionnels. Une stratégie de diversification des ressources est donc espérée, bien que très couteuse à mettre en œuvre à la base, puisqu’il faut investir dans un stade, avec les contraintes administratives (travaux, propriété, accès au stade par les voies ferroviaires et routières), de financement (deniers publics ou investissements privés ? lieu de provenance des mannes financières privées ?) et environnementales (association de riverains « à la noix » qui nous cassent les « c… ») que cela pose.

Soyons clair : tout cela n’est pas et ne sera pas suffisant ! Il faut s’attaquer au nerf de la guerre, c'est-à-dire l’harmonisation fiscale (la même fiscalité quelque soit le pays concerné en Union Européenne), qui prendra des décennies à se mettre en place, du fait des différences structurelles constatées à l’intérieur de chaque pays membre de l’UE ou de l’Europe en général, au niveau « poids » de l’Etat dans l’Economie, protection sociale, indemnisation des chômeurs, prise en charge des soins, gratuité ou non, partielle ou totale de ceux-ci, accès à l’éducation, réseaux de transports collectifs, subventions aux entreprises et j’en passe…en résumé tout ce qui compose les dépenses d’un Etat!

Autre piste possible : les « quotas », c'est-à-dire le fait de limiter le nombre de joueurs « non nationaux » dans le 11 de départ, par exemple obliger un club italien à aligner 5 joueurs italiens minimum dans son équipe. C’est une mesure de réglementation qui permettrait de stopper les aberrations existantes actuellement, par exemple dans le 11 type de Liverpool, 2 anglais seulement (Gerrard et Carragher), dans celui de Chelsea, 3 anglais (Terry, Lampard, Ashley Cole), dans celui de l’Inter, 1 voire 2 italiens (Santon et Balotelli et encore ce dernier n’est pas systématiquement aligné par Mourinho). Cela aurait le mérite d’instaurer un minimum de cohérence dans les effectifs des grandes équipes notamment, qui profitent de la manne financière sans limites apportée par leurs propriétaires respectifs, comme par exemple Abramovitch à Chelsea ou Moratti à l’Inter Milan, qui peuvent à la fois résorber les déficits (enfin tant qu’ils en ont envie, parce que s’ils partent, ça peut faire très mal, vous la sentez la faillite se dessiner pas loin là si jamais ?) et acheter à prix d’or les plus grandes stars du football, tout en leur assurant un salaire adéquat bien entendu.

Il est opportun de signaler également le particularisme du système de transfert, nécessitant encore et toujours plus de « Cash ». Il serait éventuellement utile d’explorer la manière dont les clubs de basket NBA effectuent leurs transferts de joueurs (« Trades » ou échanges). On échange par exemple un joueur de grande valeur financière et sportive contre 3 ou 4 de caractéristiques différentes. Ainsi, une certaine forme d’équité est préservée dans la mesure ou même des « petits » clubs, que ce soit par les résultats sportifs ou par le palmarès bénéficient de l’opportunité de s’octroyer des joueurs de valeur confirmée.

Enfin, dernier sentier de réflexion : le modèle du sport professionnel américain, j’ai nommé le « Salary cap «, ou plafond salarial, visant à fixer la masse salariale de chacun des clubs, une taxe appelée « Luxury Tax » étant délibérément instaurée afin de faire payer les équipes ne respectant pas le Salary cap (pour un dollar versé en plus du Salary Cap, un dollar est versé à la ligue organisatrice de la compétition sportive en question).

En conclusion, on peut dire que ce sujet, très technique et très complexe, mérite une réflexion plus poussée qu’elle ne l’est actuellement, ne serait-ce que par respect aux millions de personnes, que dis-je, aux milliards de personnes fans absolues de ballon rond.

A bientôt les enfants !!!

11 mars 2009

La crise, i (don't) know what it is...!

On dit quoi ?,

Aujourd’hui en guise d’introduction à mon blog intergalactique (ça y est j’ambitionne de concurrencer Jean-Michel Aphatie ! Euh non pas quand même doucement commence pas à t’enflammer gamin…), je vous propose un petit post sur la crise économique et financière, sujet « chaud bouillant » des derniers mois.

Je désire en particulier insister sur le point suivant : la crise, ok on sait approximativement tous comment elle se manifeste (faillites d’entreprises, secteurs en crise, destructions d’emplois…et donc augmentation massive et rapide du chômage), par contre, ce que l’on ignore, c’est combien de temps elle va durer et si ses conséquences néfastes vont s’atténuer ou bien au contraire s’amplifier.

Je ne vais pas refaire la chronologie du pourquoi du comment de la crise, c’est long, chiant, inintéressant, chiant, long, reinintéressant, …il y a des mots assez incompréhensibles et qui nous font peur (Subprimes, Titrisation…rien à voir avec le jeu Tétris au passage, Actifs hors bilan, etc.). Même moi qui suit assez modestement habitué à côtoyer régulièrement tous ces mots, parfois je ne comprends pas bien ou les auteurs veulent en venir, mais passons.

Le problème principal de l’économie en général réside dans le fait de rechercher en permanence des moyens de financement dans le but de créer de l’activité (emplois, commerce de marchandises, de services, etc.) et, dans un second temps, de répartir équitablement et efficacement le produit généré par cette activité (répartition des richesses pour les intimes…). En faisant très clair, très très net et très très très précis, il existe 2 façons de trouver ces financements (et là je vais vous réciter mot à mot mes cours d’Economie « made in Pau » et labellisés par les impostures de profs qui m’ont enseigné leur savoir, « impostures » pour certains, d’autres sont heureusement beaucoup plus respectables, pas de noms, je suis une peureuse !) :

·         Les marchés financiers (vous savez la Bourse, remember : Actions, Obligations, Produits dérivés…oups j’ai dit une bêtise, l’expression « produits dérivés » est banni du vocabulaire en temps de crise j’avais totalement oublié…).

·         Le crédit (l’endettement bancaire, j’emprunte aujourd’hui une somme x que je m’engage contractuellement à rembourser à une certaine échéance, en payant un petit truc en plus, plus sérieusement appelé taux d’intérêt, qui existe pour prendre en considération le « risque » existant dans une telle opération, et pour que le Casino, alias la Banque, soit forcément gagnante).

La crise, chers amis, elle vient de là, ça n’est pour le coup aucunement complexe à intégrer. La valeur des actifs présents sur les marchés financiers du monde entier a fortement chuté, réduisant ainsi les marges de manœuvre des entreprises et des Etats faisant appel au « bon vouloir » des investisseurs, qu’ils soient des entreprises ou des investisseurs « humains » si j’ose dire (vous, moi, lui, ah non pas lui il a une gueule de « gauchiste », la Bourse il connait pas..Désolé de ce dérapage que je qualifierai d’incontrôlé, mais c’était le but vous aviez compris non ?!).

En insistant plus spécifiquement sur les Banques, il faut souligner que celles-ci se prêtent entre elles l’argent qu’elles utilisent afin de nous prêter de l’argent pour notre achat immobilier par exemple. Si la fluidité de cette circulation monétaire est perturbé, alors la machine se grippe, la CONFIANCE disparait, les crédits ne sont plus octroyés, ou du moins ils le sont mais à des conditions très restrictives, l’activité est donc in fine totalement paralysée (dans les secteurs ou le crédit est plus que jamais nécessaire, style l’immobilier, le bâtiment, les artisans, commerçants, tout le monde quoi !). J’aime faire mon intéressant en faisant le gars qui comprend tout c’est trop bon ça !

Alors maintenant qu’on a dit tout cela, on fait quoi ? On attend que les choses se passent ? Non, en fait il faut souligner que les autorités politiques des différents pays du Monde ont adopté des mesures afin de contrer ce phénomène, Barack le beau gosse et son plan de 800 milliards de dollars (équivalent à 10 666 fois le montant du transfert de Zizou au Real Madrid en 2001, 75 millions d’euros seulement, pas grand-chose quoi…), l’union européenne et ses ouailles (dont Nico l’excité, Gordon Brown l’écossais représentant de la dernière marque de Whisky  produite dans son village, Silvio « Berlu »le fou furieux, à la fois président du Milan AC, propriétaire de tout ce qui compte en Italie niveau médiatique, entour loupeur de première niveau judiciaire, le mec s’invente des lois uniquement pour échapper à certains procès, le truc hallucinant lol, Angela la moche, c’est vrai qu’elle est pas belle, à ce niveau là même si je suis pas fan du reste, Segolène elle envoie grave !), euh je suis perdu dans mes explications là, ah non c’est ok, ouais je vous disais l’UE et ses mesures de relance par l’INVESTISSEMENT (t’imagines pas si on relance par la consommation après ça crée de l’inflation et c’est Jean-Claude qui est pas content du tout, Trichet Jean-Claude, président de la banque des banques, la Banque centrale européenne, qui lutte, parfois même avec des vrais armes tellement les mecs sont complètement déconnectés, contre l’inflation, c'est-à-dire l’augmentation du niveau des prix (que ce soit prix de biens immobiliers, de consommation, etc.).

Petite aparté (en fait j’en fais tout le temps mais c’est le principe, on déconne en même temps au cas où vous ne l’auriez pas remarqué…), je viens de m’apercevoir que ma dernière phrase mesure 15 lignes, rectification 16, record battu j’appelle Guy Nessbook (désolé, à la Denisot c'est-à-dire en prenant une voix raillée, dédicace d’ensemble for Mr.M…) dans la foulée de la conclusion de mon post.

Redevenons sérieux 2 secondes, allez 3 pour vous faire plaise, les amortisseurs de la crise ne sont pas légions, malgré tout, on ne peut pas nier que la France , de part son système social exceptionnel (au niveau prise en charge mais cout de financement également, d’où les impôts et taxes en tout genre, servant à résorber les déficits des comptes sociaux mais c’est un autre débat, ne partons pas en sucette plus que cela, on est bien là non, enfin JE suis bien, de toute manière le déficit de l’Etat j’ai déjà prévu de cartonner dessus, ça va être du lourd « I promise », à la ricaine, tu prononces presque pas le « I ») bénéficie d’un avantage non négligeable par rapport à ses plus illustres voisins européens.

Alors les beaux gosses, la crise, elle va se terminer quand ? Celui qui a la réponse à cette question, qu’il me la file de suite, que je fasse le malin à me la raconter le jour ou elle s’arrêtera vraiment ! Trop d’incertitudes planent encore sur les conséquences, à court et moyen terme, notamment à cause du défaut d’information (dans la qualité je parle) dont nous sommes tous les jours témoins privilégiés.

La confiance doit être restauré entre les différents acteurs économiques (Etat, entreprises, Banques, Ménages, Investisseurs, Créanciers, consommateurs, etc.) afin que l’alchimie se régénère et que l’activité reparte. Elle repartira, à coup sûr. Il faut se montrer patient et attendre que les agents aient totalement intégrer les données nouvelles, un problème d’information je vous dis, de confiance aussi, comme dans les couples (n’y voyez aucune allusion… !).

Prochaine fois, j’essaierai d’être moins « bordélique » dans mon message, et plus sérieux, même si le but est justement de ne pas s’y prendre (…au sérieux, pour ceux qui n’ont toujours pas capté…on s’adapte… !).

Forget about it (« Oubliez tout cela »),

We keep in touch (« On garde le contact »),

A bientôt pour de nouvelles aventures les enfants !

La bise.

11 mars 2009

Intro

Hey everybody (pourquoi tout le monde aime s’introduire en anglais, c’est plus « stylé » sûrement),

Petit mot de bienvenue tout d’abord. J’ai décidé de créer ce blog afin de me « défouler » et de vous faire partager mon point de vue (pour ceux que ça intéresse) sur différents sujets, allant de la politique, à l’économie, aux faits de sociétés, au sport ainsi qu’aux anecdotes privées (j’oublie des thèmes mais bon ce n’est pas très important).

Je souhaite que cet endroit devienne un lieu d’échange, de discussion, de débat, en résumé que nous confrontions nos arguments afin d’étayer nos connaissances et notre vision des choses.

Je ne suis pas une personne secrète, alors je vais tenter au maximum de vous faire participer à mon délire, dans la joie et la bonne humeur, et, surtout, sans se prendre au sérieux !

Rôdez bien vos argumentaires les beaux gosses,

Let’s go ? Allez c’est parti…

PS : Je n’ai pas prédéfini une fréquence particulière concernant la publication de mes posts, on envisagera tout cela au fur et à mesure, relax!

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